La pression exercée sur les mangroves, les forêts, les ressources marines et les sols par l’agriculture itinérante sur brulis, la pêche artisanale traditionnelle, et le fumage traditionnel de poissons et de crevettes, activités pratiquées par les populations des villages Sékiani, Iwosso, Mabosso, Koubou Koubou, Sifala et Valayem situés autour de la Baie de la Mondah, constitue un problème environnemental et social.

L’agriculture sur brulis pratiquée dans ces villages entraine la déforestation à cause des nouvelles plantations, l’appauvrissement des sols dû au brulage des espaces défrichés, et une faible rentabilité à cause de la fertilité affectée des sols. La pêche artisanale traditionnelle, qui constitue également un moyen de subsistance dans ces villages et une source alimentaire pour le marché local, est d’une faible rentabilité à cause des faibles captures favorisées par le matériel rudimentaire utilisé par les communautés locales, et l’absence d’un marché local organisé pouvant faciliter les échanges commerciaux.

Notre proposition de valeur pour atténuer ce problème est de créer des communautés de petits exploitants agricoles et pêcheurs RESTAURATEURS de la nature dans ces villages grâce a une approche globale qui combine éducation, incitation et implication communautaire dans la promotion de l’agriculture et la pêche durables, et de l’écotourisme. Enfin, mettre en place une plateforme en ligne qui relie ces communautés de petits exploitants agricoles et pêcheurs RESTAURATEURS de la nature avec 1) la demande locale de produits agricoles et de la pêche, 2) les touristes à la recherche d’expériences locales authentiques et de souvenirs, et 3) les CO-RESTAURATEURS de la nature qui sont des citadins de n’importe quelle partie du monde qui s’inquiètent du changement climatique et souhaitent restaurer des écosystèmes vitaux sans quitter leur travail, leur famille, et leur pays.