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Développement d’une plateforme de caractérisation et de suivi des mangroves du Gabon (SUMAG-1)
Organisation :
Laboratoire de Géomatique, Recherche Appliquée et Conseil (LAGRAC)
Référent :
Marjolaine OKANGA-GUAY

GAB/SGP/OP7/Y3/STAR/BD/2023/13

Le Laboratoire de Géomatique, de Recherche Appliquée et de Conseil (LAGRAC) est l’un des laboratoires du Département des Sciences Géographiques, Environnementales et Marines de l’Université Omar BONGO. Créé en 1994, il a pour principales missions : la recherche, en s’appuyant sur les outils cartographiques et de la géomatique, sur les espaces humanisés et naturels à des fins d’aide à la décision dans des domaines variés ; et l’appui pédagogique en formation initiale et en formation continue dans les domaines de la cartographie et de la géomatique.Agence Gabonaise des Etudes et Observations Spatiales (AGEOS),

  • Institut National Supérieur d’Agronomie et de Biotechnologies (INSAB),

  • Direction Générale des Écosystèmes Aquatiques (DGEA) du Ministère en charge des Eaux et Forêts

  • Direction Générale de l’Environnement et des Parcs Nationaux (DGEPN) du Ministère en charge des Eaux et Forêts, 

  • Centre National des Données et de l’Information Océanographique (CNDIO) de l’Institut de Recherche en Sciences Humaines

CONSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ
CONSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ

25 000 $

Projet de démonstration - Renforcement de capacités - Communication, sensibilisation Budget total

OBJECTIFS

- mobiliser les outils d’observation de la terre pour mieux contribuer à caractériser le fonctionnement des mangroves,
- soutenir la gestion et optimiser la préservation et sa valorisation des mangroves,
- mise en place d’une plateforme à la fois géographique, documentaire et éducative basée sur l’utilisation de données spatiales.

Lieu

Estuaire du Gabon

Date de début

Juillet 2023 (1er versement reçu le 22 septembre 2023)

Durée 

24 Mois

Les mangroves sont reconnues comme étant le plus efficace des puits de carbone. Elles fournissent également de nombreux services écosystémiques tels que l’approvisionnement, la protection contre l’érosion côtière et contre les évènements climatiques extrêmes, la protection de la biodiversité, etc. Cependant, elles sont énormément menacées par les activités anthropiques. Au Gabon, Les mangroves, estimées à environ 2500 km² en 1990 (Lebigre, 1990), ont une surface évaluée à 1906 km² en 2020 (Boucka et al., 2022). Des moyens sont certes déployés pour stopper ou ralentir le processus de dégradation des mangroves, mais ils souffrent beaucoup de déficit de données relatifs à leur caractérisation. Par ailleurs, les outils d’observation de la Terre présentent des atouts considérables pour la compréhension et le suivi de cet écosystème, car ils permettent une meilleure répétitivité des mesures dans cet environnement difficile d’accès.

Ce projet prévoit de soutenir la gestion, la valorisation, ainsi que la préservation des mangroves de l’Estuaire du Gabon via la mise en place d’une plateforme à la fois géographique, documentaire et éducative basée sur l’utilisation de données spatiales. Le projet touche plusieurs des domaines prioritaires du PMF-FEM que sont la biodiversité, la dégradation des terres, la gestion durable des forêts ou la gestion des déchets. Ce projet est un moyen de pouvoir capitaliser, collecter et harmoniser l’ensemble de ces données produites sur les mangroves menées par les institutions gouvernementales et non gouvernementales. Il sera l’œuvre d’un processus participatif qui intègre toutes les composantes d’un suivi pour une gestion optimale des mangroves. Il s’adressera aux ONG, institutions académiques, institutions étatiques et tout public intéressé par les questions environnementales en général et les mangroves en particulier.

Le projet s’applique dans un premier temps à la province de l’Estuaire car, elle concentre les trois quarts de la population et des mangroves du pays. Il pourra en perspective s’étendre à l’ensemble du littoral à l’échelle nationale.

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